L’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital de la Paix de Ziguinchor (sud) a annoncé lundi, une grève de quarante-huit heures à compter de mardi pour réclamer de meilleures conditions de travail, a rappelé son coordonnateur, Marc Manga.“Consciente de sa mission sacrée visant à promouvoir des soins de qualité, l’intersyndicale renouvelle son engagement à défendre les intérêts des travailleurs de l’hôpital et à contribuer à la stabilisation du parcours des patients.
L’intersyndicale décide de mettre en œuvre son plan d’action et décrète 48 heures de grève les mardi 13 et mercredi 14 août 2024, tout en assurant le respect des urgences”, a dit M. Manga.Par ce mouvement d’humeur annoncé, l’intersyndicale de l’hôpital de la Paix, qui regroupe le Syndicat autonome des médecins du Sénégal (SAMES), le Syndicat national des travailleurs de la santé (SYNTRAS), le Syndicat unitaire des travailleurs de la Santé et de l’Action sociale (SUTSAS), entend ainsi “informer les autorités et l’opinion publique nationale de la situation critique qui prévaut au sein de l’établissement”, a-t-il ajouté.
Il s’exprimait en marge d’un sit-in pour demander, entre autres points, l’amélioration des conditions de travail, le renforcement des équipements médicaux et de bureaux dans tous les services, la réparation de l’appareil de radiographie numérique télécommandé (en panne depuis 2 ans), la réalisation de toutes les explorations biologiques au laboratoire de l’hôpital et la réparation de l’autoclave du bloc opératoire.L’intersyndicale des travailleurs de l’hôpital de la paix a également, lors de son sit-in, plaidé pour l’augmentation de la subvention d’exploitation ainsi que l’octroi d’une subvention spéciale, l’amélioration des conditions de travail, notamment par la résolution des problèmes d’étanchéité du bâtiment et de voirie.La régularisation et le versement régulier des cotisations sociales (IPRESS, CSS), le paiement de l’intégralité de la dette due aux travailleurs depuis 2017, le versement régulier de la prime de motivation hospitalière, le rappel du reliquat de l’augmentation de la prime de transport, figurent parmi ses revendications.Elle réclame également la régularisation des contrats à durée déterminée (CDI) validés en conseil d’administration, ainsi que la régularisation des différents contrats de travail.