Le départ de Pfizer et Sanofi ainsi que les difficultés auxquelles fait face Médis montrent à suffisance qu’il y a beaucoup de problèmes dans l’industrie pharmaceutique. Un vide qui, paradoxalement a aiguisé les appétits de certains Sénégalais à travers Téranga Pharma. Dans cet entretien, son directeur général, Dr Mouhamadou SOW, revient sur les ambitions, les opportunités mais aussi les défis relatifs, entre autres, aux textes, à la fiscalité, à l’électricité et à l’harmonisation au sein de l’UEMOA.
Présentez-nous Téranga pharma ?
Téranga pharma est une industrie pharmaceutique qui appartient à 670 Sénégalais dont 95% de pharmaciens d’officine. Nous avons l’ambition de fabriquer des médicaments de marque Téranga, des médicaments génériques parce que la politique pharmaceutique sénégalaise recommande d’utiliser des produits génériques. Nous avons décliné notre vision en une phrase très simple : assurer la souveraineté pharmaceutique sénégalaise à l’horizon 2030. Cette vision clairement définie repose sur trois axes stratégiques. Le premier axe stratégique, c’est la production de médicaments de marque Téranga ; le deuxième axe, c’est le lancement d’une plateforme logistique et enfin le troisième axe stratégique, c’est la production de médicaments pour les multinationales, c’est-à-dire la sous-traitance.
Alors pour le premier axe stratégique c’est trois choses ; 1) faire des médicaments de marque Téranga pharma, 2) mettre en place des centres d’excellence et 3) produire des phyto-médicaments c’est-à-dire à base de plante. Pour le moment, nous travaillons sur deux plantes sénégalaises qui ont des activités thérapeutiques. Nous voulons donc les moderniser et les mettre au niveau des pharmacies notamment le « bissap » qu’on appelle l’ibiscus.
Pour le deuxième axe stratégique, c’est la distribution en gros à l’export. C’est-à-dire, mettre en place une plateforme logistique dont la finalité est de faire de Dakar un hub pharmaceutique c’est-à-dire tous les médicaments qui seront consommés en Afrique passeront par Dakar et nous nous serons le centre nodal de cette distribution. Et enfin ce troisième axe stratégique qui est de produire localement des médicaments d’autres groupes pharmaceutiques notamment les Européens qui fabriquent en Asie. Nous voulons récupérer cette fabrication en Asie et le mettre ici dans notre usine. Voilà ce qu’est la stratégie Téranga Pharma.
Est-ce que le marché est favorable aux ambitions de Téranga Pharma ?
Au Sénégal et particulièrement en Afrique de l’Ouest, il n’y a pas suffisamment d’industries pharmaceutiques. Au Sénégal, la première industrie pharmaceutique, c’est en 1973 avec SIPOA (Société industrielle Pharmaceutique de l’Ouest Africain) Malheureusement d’année en année, il y a eu un tarissement de cette industrie pharmaceutique et le comble c’est qu’en 2017, il y a eu le départ de Sanofi qui a vendu ses parts à Médis Sénégal qui a aujourd’hui des problèmes de vente.
Il y a également le départ du groupe Pfizer en 2017 et qui a licencié son personnel. Donc nous, Téranga pharma avons récupéré l’usine ; mais nous ne l’avons pas récupéré parce que nous sommes Sénégalais. Nous avons participé à un appel d’offres organisé par l’Apix pour récupérer cette usine.
Donc Téranga pharma veut changer une donne, c’est-à-dire montrer aux Sénégalais qu’il est possible de mettre en place une industrie pharmaceutique gérée par des Sénégalais et il n’y aura que des Sénégalais qui vont y travailler. La particularité de Téranga pharma c’est que l’ensemble des capitaux provient des Sénégalais. Aucun franc étranger n’est dans le capital de Téranga pharma. Donc nous voulons montrer un exemple, nous voulons être un champion mais également nous voulons être une multinationale d’ici cinq à dix ans. Voilà l’ambition de Téranga pharma pour le Sénégal et pour l’Afrique.
Alors ce n’est pas paradoxal, Téranga pharma a été conçu près de 8 ans. Je suis le fondateur, j’ai travaillé dans une multinationale comme Pfizer entre 2004 et 2007, j’ai travaillé avec Aventis en France mais quand je suis venu travailler au Sénégal entre 2003 et 2016, j’ai pu constater qu’il y avait que des Sénégalais qui travaillaient dans Pfizer mais à la fin de l’année, les dividendes, le profit généré par l’usine et l’activité pharmaceutique étaient rapatriés aux Etats-Unis. Cela veut dire qu’il est possible que les Sénégalais aient leur propre industrie.
On doit diminuer la fuite des capitaux. L’année dernière, le Sénégal a importé 150 milliards de francs CFA en médicaments. Au moins, le tiers ou le demi de cette somme devait rester au Sénégal.
Oui, mais on a vu des usines quitter le Sénégal…
Aujourd’hui, il y a des problèmes qui ne permettent pas d’avoir une bonne compétitivité. On a parlé du cas de Médis. Cela démontre à quel niveau il est important de pouvoir apporter des réformes institutionnelles mais surtout des réformes économiques et financières pour que l’industrie pharmaceutique soit viable.
Si ces deux -là sont parties, que ce soit Pfizer ou Sanofi et que Medis ait des problèmes, c’est qu’il y a de réels problèmes dans le secteur. Mais ces problèmes ne sont pas du tout une montagne. Je vous donne deux exemples, le premier problème pour l’ensemble des entreprises, c’est qu’il faudrait que la fiscalité soit revue. Les médicaments, quand ils sont vendus en officine, il n’y a pas de TVA ; Or lorsque je suis industrie pharmaceutique et que j’achète des matières premières, j’achète des articles de conditionnement, on me fait payer la matière première. Vous voyez qu’il y a une certaine inégalité. Vous allez payer la TVA que vous n’allez pas récupérer plus tard. Il y a un gros problème. Mais je pense que c’est en train d’être résolu.
Un deuxième problème, c’est ce qu’on appelle les autorisations de mise sur le marché (AMM). Vous savez dans l’industrie pharmaceutique avant de vendre un produit pharmaceutique, il faudrait avoir ce qu’on appelle une autorisation de mise sur le marché et cette autorisation, pour être disponible au Sénégal, dans les dix dernières années, pouvait aller jusqu’à deux ans. Voyez donc lorsque vous faites vos investissements, au bout du compte c’est deux ans après que vous mettez en place les emplois qui doivent accompagner les investissements, les ventes qui doivent les accompagner, ce sera une perte. Donc, c’était un exemple. Parmi ces freins qui font que l’industrie a du mal à décoller, c’est l’énergie. Le coup du kWh est treize fois plus cher au Sénégal qu’au Ghana et soixante-trois fois plus cher au Sénégal qu’en Éthiopie. Cela veut dire que s’il y a plus d’industries pharmaceutiques au Ghana, en Éthiopie ou en Afrique du Sud, c’est parce que les conditions de production, le coût de revient du médicament est beaucoup plus favorable.
Y a-t-il une dynamique unitaire pour pousser l’Etat à l’action ?
Nous, Téranga pharma, nous nous battons avec Medis Sénégal et bien sûr les autres industries locales à travers une association que l’on appelle Association Sénégalaise de l’Industries Pharmaceutique pour convaincre le gouvernement d’apporter des réformes profondes mais courageuses pour que cette industrie soit viable parce qu’on ne peut pas aujourd’hui consolider des emplois dans le domaine pharmaceutique et surtout le plus important pourquoi devons-nous arriver à mettre en place cette industrie pharmaceutique c’est que la Covid nous a enseigné que le Sénégal n’a pas un autre choix que de mettre en place de grandes industries pharmaceutiques.
Ceci étant dit, il faut comprendre que cette Covid, elle n’est pas encore partie, elle est encore là donc cela signifie que chaque pays est en train de vouloir mettre en place une protection c’est-à-dire les médicaments qu’ils consomment ils doivent les produire chez eux. Donc si nous même n’arrivons pas à faire nos propres médicaments, cela va constituer un énorme problème. Raison pour laquelle nous avons compris cette nécessité d’avoir un groupe qui va travailler pour développer cette industrie pharmaceutique locale mais surtout pouvoir exporter vers d’autres pays africains notamment les pays francophones.
Est-ce que Téranga pharma est capable d’assurer la souveraineté pharmaceutique ?
Oui et non ! Oui, parce que tout dépendra de ce qu’on appelle les molécules qui vont être identifiés comme étant des molécules prioritaires. Dans le Programme d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP2A) il y a la souveraineté sanitaire et dans la souveraineté sanitaire, vous avez la souveraineté pharmaceutique. Dans le cadre de cette politique économique et sociale, le gouvernement sénégalais a décidé d’accompagner Téranga pharma et le groupe Médis parce qu’aujourd’hui ce sont ces deux groupes qui doivent mettre en œuvre cette politique qui doit aboutir à cette souveraineté pharmaceutique.
Raison pour laquelle, à travers un travail de diagnostic très profond, le gouvernement sénégalais a identifié 18 molécules pour pouvoir garantir depuis la fabrication, la distribution et la consommation. Téranga pharma va s’engager à pouvoir produire ces 18 molécules d’ici 2035 mais notre ambition est plus loin que ces 18 molécules. Nous avons identifié d’autres molécules qui répondent à 90% des maladies les plus fréquentes au Sénégal.
Non, parce qu’après il y a le problème de la matière première car cette matière première sera importée. Lorsque vous n’avez pas la maitrise de la matière première, votre souveraineté va subir un coup. Mais ce qui est plus important aujourd’hui, c’est qu’à partir de la matière première, de la fabrication jusqu’au niveau de l’officine de pharmacie que nous puissions faire toute la chaine de valeur et nous pensons que nous allons réussir bien avant même l’an 2035, mais en 2030.
Qui sont vos fournisseurs en matières premières ?
Les fournisseurs en matières premières, il n’y en a pas beaucoup ! C’est une réalité pour tous les pays du monde je ne vous parle pas des pays d’Afrique mais du monde. Il y a deux grands pays qui fournissent les matières premières, c’est la Chine et l’Inde. Ce sont les deux grands pays qui fournissent à l’ensemble de la planète. Le problème de matières premières est un problème pour tout le monde raison pour laquelle beaucoup d’entreprises américaines ou européennes vont délocaliser certaines activités au niveau de l’Inde ou de la Chine. Ce qui leur permet(…) ce qu’on appelle les produits intermédiaires dans le jargon pharmaceutique jusqu’au niveau du conditionnement. Aujourd’hui, la première partie de la chaine de valeur se fait en Asie pour des raisons de maitrise de coût et de matière première donc ils préfèrent mettre en place des usines dans ces pays-là et ensuite les parties ultérieures de cette chaine de valeur, ils les feront chez eux.
Nous, nous pensons que d’ici deux, trois ans, nous allons travailler avec d’autres pays africains pour qu’on ait au moins ici au Sénégal ou en Afrique de l’Ouest un centre de production de matière première. En tout cas, ça fait partie de nos ambitions. Une ambition très noble, très haute mais quand même nous, à Téranga pharma, il y a quelque chose qui est important, nous disons qu’il faut toujours repousser les limites de l’impossible. On ne se donne pas de limites, ce sera difficile mais nous sommes déterminés à réussir.
Quels sont vos moyens financiers et technologiques ?
Les moyens financiers, je l’ai dit, tout l’argent qui a servi à former le capital provient des Sénégalais. Il y a les pharmaciens d’officines qui ont participé à 95% mais également nous avons pu ouvrir notre capital à d’autres Sénégalais notamment le Club des Investisseurs Sénégalais. Donc aujourd’hui, notre capital s’élève à 1 milliard 500. Lorsque vous travaillez vous ne pouvez pas mettre tout votre capital donc le financement de Téranga pharma va s’appuyer sur l’autofinancement à travers l’actionnariat mais également par l’emprunt bancaire. Nous avons un projet de 4,5 milliards qui va démarrer si Dieu le veut bien dès juillet 2021. Toutes les études sont déjà faites. A Téranga pharma, nous avons la chance d’avoir le capital humain c’est-à-dire le top management est de niveau international. Nous travaillons comme les autres multinationales, nous anticipons toutes les actions futures. Et on a pratiquement bouclé à 70% ce budget de 4,5 milliards qui devrait être investi dans cette usine et à partir du premier janvier 2023, nous allons garantir toute la chaine de fabrication et même aller plus loin c’est-à-dire demander à certains grands groupes de venir chez nous pour pouvoir fabriquer leurs propres produits.
Les moyens technologiques, effectivement ! Vous savez, dans le cadre de l’industrie pharmaceutique quand vous avez de l’argent, vous avez les moyens technologiques. Tout est question d’argent. Vous savez, il y a des entreprises spécialisées dans la vente de machines. Il suffit de décliner, à travers un cahier des charges, les caractéristiques de votre besoin. Lorsque vous voulez avoir une machine qui va vous faire un comprimé dispersible ou un comprimé effervescent, vous allez faire des choix et il n’y a pas de problème. Nous avons toute la matière grise, toute la compétence humaine et organisationnelle qu’il faut et nous avons également l’argent.
Qui sont vos cibles (réseau de distribution) au Sénégal et à l’étranger ?
Le système de distribution est réglementé au Sénégal. Au niveau de l’industrie pharmaceutique, nous avons deux types de clients : les grossistes répartiteurs pour le marché privé et la Pharmacie Nationale d’approvisionnement (PNA) qui gère le marché public. Maintenant, il y a le marché privé, nous nous cherchons nos propres AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) et on passe à travers les grossistes répartiteurs. Au Sénégal, il y a quatre grands groupes de grossistes répartiteurs qu’on appelle Laborex, l’Ubipharm, Sodipharm et Duopharm. Ce sont ces groupes-là qui vont fournir aux officines ; donc en matière de distribution, il n’y a pas de problème.
Maintenant notre ambition n’est pas que sénégalaise, elle est aussi africaine. Nous allons également nous appuyer sur les mêmes réseaux, nous avons déjà identifié les pays, nous avons déjà fait l’étude de marché complète en Afrique francophone au niveau de l’UEMOA et de la CEMAG mais également les pays anglophones font partie de notre clientèle. Donc pour la photographie de notre clientèle, nous l’avons fait avec un grand cabinet, le cabinet Mckinsey. D’ailleurs, c’est le gouvernement sénégalais qui nous a mis en rapport avec ce cabinet mondialement connu et respecté avec qui nous avons travaillé et déterminé notre marché d’ici 2030.
Quels problèmes rencontrez-vous dans ce secteur ?
Outre la fiscalité et la TVA déjà évoquées, il y a le marché qui est plus ou moins limité. Aujourd’hui, le Sénégal c’est 16.700.000 d’habitants, donc c’est une taille de marché plus ou moins petite. Il est important d’aller à une taille de 100 millions ce qui vous permet de faire des volumes parce que l’industrie pharmaceutique a besoin de volume pour pouvoir dégager des bénéfices.
L’autre problème que nous avons identifié est ce qu’on appelle le problème d’harmonisation. Au Sein de l’UEMOA, la règlementation est la même, par contre, l’autorisation de mise sur le marché est spécifique à chaque pays ; Or ceci est anormal. Aujourd’hui, il faudrait que lorsqu’on ait une AMM au Sénégal que l’on puisse aller en Côte d’Ivoire et pouvoir le vendre directement. Donc une harmonisation des AMM au niveau de l’UEMOA et de la CEDEAO. L’électricité coûte très cher au Sénégal. Imaginez-vous, l’électricité occupe 20% de nos charges, c’est-à-dire le cout de revient de nos médicaments, les 20% c’est uniquement l’électricité ce qui fait qu’il est difficile de pouvoir baisser le prix des médicaments. Il faut un tarif préférentiel. Lorsque vous êtes dans une industrie pharmaceutique, il y a le froid qui ne s’arrête jamais pendant 24h. Si vous rentrez dans l’usine, il y a la température qui est maintenue à moins de 25°, c’est des bulles froides qui tournent H24.
Voilà un certain nombre de problèmes qui freinent le développement de l’industrie pharmaceutique. Je peux encore citer la cherté du système qualité. Dans l’industrie pharmaceutique, on vous exige un système qualité très onéreux qui demande beaucoup d’argent et qu’au même moment, vous allez pouvoir produire des médicaments que vous ne pourrez pas vendre sans que vous n’ayez pas d’AMM donc c’est pour cela qu’il est normal de pouvoir diminuer le temps de délivrance des AMM.
Mais autre élément important qui freine, c’est la réglementation au Sénégal. Savez-vous qu’au Sénégal, les textes qui régissent la pharmacie datent de 1954 avant l’indépendance ; ceci est totalement anormal. Vous voyez qu’il y a énormément de problèmes mais comme on dit quand on vit, on a de l’espoir et nous sommes déterminés à réussir in-sha-Allah mais également nous pensons que les autorités feront le maximum pour pouvoir lever ces freins qui ne favorisent pas l’éclosion de grands groupes pharmaceutiques.
Avez-vous des solutions à ces problèmes ?
Bien sûr ! Ces solutions, nous les avons écrites et nous en avons travaillé avec d’autres universités, d’autres entreprises pharmaceutiques comme Médis, West Africa, Valda, Pasteur et nous les avons partagées avec le gouvernement sénégalais qui nous a invité le mois d’octobre passé pendant cinq jours dans un hôtel de la place, nous avons fait un séminaire au cours duquel nous avons fourni l’ensemble des solutions aux problèmes que nous avons identifiés.
Qu’attentez-vous de l’Etat ? Il faut que les textes qui datent d’avant l’indépendance soit dépassés et qu’il y ait de nouveaux textes qui soit adaptés à l’exercice actuel mais surtout qui répondent aux exigences actuelles et futurs parce qu’il y a beaucoup de mutations. N’oublions pas que ce soit le marché sénégalais ou celui de l’UEMOA, nous avons la concurrence maghrébine notamment marocaine mais également indienne ; lesquelles entreprises disposent d’un soutien fort de leur Etat. Donc il est important pour nous que notre Etat puisse nous soutenir pour que nous soyons compétitives et que nous ayons les meilleures armes pour pouvoir se battre contre les autres entreprises mais peut-être même aller également se battre dans leur propre marché.
Propos recueillis par Aissata SOW (Infomed Magazine)
MACHALA
Bravo, la souveraineté pharmaceutique est prioritaire. L’ état doit faire des efforts dans ce sens. Vivement l’exploitation rationnelle du pétrole pour faire baisser le prix de l’électricité et favoriser la fabrication de consommables. Il faut aussi ouvrir le Capital au grand public.
Tte ms felicitation l’équipe ms j voudrai vous demander une poste d stage j’ai diplômé en délégation médicale
Salut Je me nomme Fatoumata Dramé diplômé en délégation médicale et je suis à la recherche d’un stage merci.
Bonsoir ,Monsieur le Directeur ,je m’appelle Adama Barry et je vie à Dakar.Je suis de votre avis .
Toutes fois j’en profite pour vous demander de m’accorder la possibilité d’un stage au sein de votre laboratoire pour le poste de Délégue Médicale dans l’immédiat ou le futur.
J’aime le délégation médicale raison pour la quelle j’ai suivi la formation. Je suis une jeune femme pleine de valeur , je sais vendre et j’ai la capacité à convaincre et j’ai une aisance relation .
Je serais disponible à vous rencontrer dès que possible
Bonjour je me nomme ndeye codou Ndiaye, j’habite à fatick. Actuellement en recherche d’emploi je me permets de candidater à votre offre pour le poste de délégué médical. Je suis diplômé en délégation médical depuis 2022 au CEFAS ( centre de formation africaine du Sénégal) . depuis l’obtention de mon diplôme je travaille à la pharmacie Rassoul de fatick.
Très intéressée par le secteur de Kaolack, fatick.je suis particulièrement motivée pour rejoindre votre entreprise.
Grâce à mes expériences en tant qu’agent de comptoir pharmaceutique et à ma formation de délégué médical, je pense mener a bien les différentes missions.
Mon parcours relationnelles et mes compétences en matière d’accueil, prise en charge, fidélisation client, merchandising et communication.
Intégrer une entreprise telle que le votre represente pour moi une réelle enjeux professionnel, c’est pourquoi je suis particulièrement motivée par vos recrutements.je suis pas ailleurs dynamique et dotée d’une grande capacité d’adaptation.je serai heureuse de pouvoir échanger avec vous de vive voix dans le cadre d’une entretien.
En attendant je reste à votre disposition pour toute information complémentaire et vous prie d’agréer Madame, Monsieur l’expression de mes salutations distinguées
Ndeye codou Ndiaye