Dans le cadre des consultations publiques sur la loi type ouverte depuis le 07 avril par Transform Health Sénégal, Enda Santé a tenu une rencontre hier, lundi 29 avril, pour recueillir les avis pour une amélioration des données personnelles de santé. Pour Pape Djibril Ndoye, directeur adjoint de Enda santé, depuis un an, sa structure est en train de travailler avec Transform Health dans le cadre de la gouvernance des données sanitaires pour appuyer le ministère de la Santé dans le cadre de la digitalisation du système de santé. « Il n’existe pas encore de loi qui régit les données sanitaires au niveau national et Transform Health, depuis un certain nombre de temps, travaille sur cet aspect au niveau global et des différentes coalitions à travers le monde pour faire des consultations afin de rédiger une loi type qui doit être approuvée par l’Assemblée mondiale de la santé», a-t-il fait savoir.
Et d’ajouter : « nous sommes dans le cadre des consultations au niveau des différents pays pour présenter la loi et recueillir le feedback des différents partenaires et législateurs. Il s’agit d’avoir une architecture globale qui régit toutes les donnes de santé en termes de loi au niveau des différents pays pour faciliter la circulation des personnes, le transfert de données entre les différents pays ». Nnenna Nwakanma, assistante technique à Tranform Health dans les pays africains, a renseigné que le projet concerne tous les pays où la santé est prioritaire. « Il y a plusieurs types de pays. Certains qui ont une loi sur la protection des données. Ils peuvent en profiter pour rajouter la protection des données de santé.
Il y a des pays qui n’ont aucun cadre réglementaire, ils peuvent s’en inspirer pour formuler une loi nationale » a-t-elle soutenu. Concernant le Sénégal, elle a déclaré que dans le cadre des concertations, le pays est leader dans la digitalisation. « Dans cette loi type, il y a les droits et les responsabilités de ceux qui génèrent les données, ceux qui les gardent et ceux qui les utilisent. On parle également des droits des autres citoyens qui vont à l’hôpital et qu’on prenne nos données. Il est aussi question de notre sécurité et notre vie privée. La loi type s’adresse à la portabilité » a-t-elle renseigné. Et d’ajouter : «il y a le domaine de la recherche parce que les données servent de base pour l’amélioration du système sanitaire en général ».
infomed.sn avec sud quotidien