Le Sénégal se prépare à réaliser une deuxième Enquête nationale sur les maladies non transmissibles comme le diabète et l’hypertension, dans le but de connaître la prévalence de ces maladies et d’en déterminer « les vrais facteurs de risques ».C’est ce qu’a annoncé ce vendredi 6 octobre, à Dakar, le Premier ministre, Amadou Bâ, sans plus de détails.« Au Sénégal, a-t-il dit, le ministère de la Santé et de l’Action sociale s’apprête à mener sa deuxième Enquête nationale sur les maladies non transmissibles. Celle-ci permettra de connaître la prévalence nationale de ces maladies et d’identifier les vrais facteurs de risque ».
Le chef du gouvernement sénégalais procédait à l’ouverture officielle de la 6e édition du Forum Galien Afrique, qui se tient à Dakar (3-7 octobre), sur le thème « Les maladies transmissibles, l’Afrique en lutte ».Amadou Ba représentait le président de la République à cette rencontre ayant enregistré la participation de quelque 3000 participants venus d’Afrique et d’Europe, dont plusieurs ministres africains en charge du secteur de la santé.
Selon le PM « le ministère de la Santé [du Sénégal] vient de lancer son plan stratégique d’accélération de la lutte contre les maladies non transmissibles, car en réalité, les maladies non transmissibles constituent, avec les maladies infectieuses, un double fardeau pour les populations africaines : elles rendent encore plus fragiles nos systèmes de santé et retardent notre développement ».« Il est aujourd’hui clair que pour préserver la santé et l’améliorer, une action multisectorielle sur les déterminants socio-culturels et économiques est indispensable », a dit Amadou Ba, en présence du ministre de la Santé du Sénégal et de la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), docteur Matshidiso Moeti.
Le président sénégalais Macky Sall, sollicité en 2018 pour abriter la section africaine du forum Galien Afrique et le doter d’un prix, a accepté cette demandé des responsables de cette organisation à but non lucratif.Le Forum Galien Afrique, géré depuis Dakar, se veut une plateforme d’échanges scientifiques sur des questions d’intérêt commun et les priorités du continent africain, notamment en matière de santé.Il réunit des prix Nobel, des leaders politiques, des experts, des chercheurs, des étudiants, des médecins, des socio-anthropologues, des biologistes, des innovateurs, des investisseurs, des organisations internationales, ainsi que des acteurs de la société civile et du secteur privé.