L’analyse des performances du système de santé montre que, malgré une crise sanitaire sans précédent avec la pandémie à coronavirus, d’importants progrès ont été réalisés en 2020 dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire et sociale (PNDSS), a soutenu le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.
« Notre système de santé et d’action sociale a montré suffisamment de résilience pour permettre la continuité des services essentiels à tous les niveaux de la pyramide sanitaire », a-t-il dit à l’ouverture jeudi de la Revue annuelle conjointe du PNDSS.
Il a fait état de la tenue régulière des instances de coordination et de suivi du PNDSS 2019-2028, l’élaboration du plan d’Investissement sectoriel (PIS) 2020-2024 et la signature de la convention entre le ministère de la Santé et de l’Action sociale et l’Union des Associations d’Elus locaux.
Pour Abdoulaye Diouf Sarr, le gouvernement poursuit ses efforts d’amélioration du système de santé et d’action sociale.
A titre d’illustrations, il a cité le Service des maladies infectieuses et tropicales de Fann qui a été « élevé aux meilleurs standards », la construction et l’équipement des quatre nouveaux hôpitaux de Kédougou, Kaffrine, Sédhiou et Touba, de trente-trois Unités d’Accueil d’Urgence et de sept services de réanimation à mettre aux normes à Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Louga, Matam et Saint Louis.
Dans cette dynamique, le ministre a également fait mention de six centres de dialyse qui seront ouverts à Ndioum, Kolda, Kaffrine, Sédhiou, Agnam et Kédougou, portant le nombre de 19 à 25 en plus de la construction du Centre national d’Oncologie de Diamniadio bientôt fonctionnel.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a aussi équipé 11 régions en appareils de mammographie avec l’acquisition de quatre accélérateurs linéaires pour radiothérapie, la délivrance de 64 728 cartes d’égalité des chances.
Relevant que l’énumération n’est pas exhaustive, il a souligné toutefois « des défis importants notamment la gestion de la Covid-19 qui continue, la fonctionnalité des blocs Soins Obstétricaux Néonataux d’Urgence (SONU) , la prise en charge des maladies chroniques, des urgences et des malades mentaux, le renforcement de la protection sociale des personnes vulnérables.
Mais pour Diouf Sarr, le pays est « dans une dynamique soutenue de renforcement en nombre et en qualité de ses ressources humaines en santé et d’action sociale ».
En effet, a-t-il dit, en plus des recrutements effectués par la fonction publique, un personnel qualifié est recruté pour la mise en œuvre du projet « Investir dans la Santé de la Mère, de l’Enfant et de l’Adolescent » (ISMEA), dans les régions de Kaffrine, Tambacounda, Kédougou, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor.
Pour mettre en œuvre la nouvelle réforme sur les finances publiques, également, le ministère de la Santé et de l’Action sociale a procédé à la nomination des responsables de programmes, à l’élaboration de la cartographie des services et à la révision de l’architecture du Plan de Travail annuel.
« Ce dispositif vise à rationaliser la gestion publique, à centrer nos interventions sur les besoins des bénéficiaires dans un esprit de transparence et de redevabilité ainsi qu’à améliorer la performance », a précisé Diouf Sarr
La Revue annuelle organisée en présentiel et en mode virtuel regroupe tous les médecins-chefs de régions et districts, les responsables de programmes et tous les acteurs du système pour évaluer les performances sur la base d’indicateurs prioritaires stabilisé dans le PNDSS.
ADL/ASB/OID (aps.sn)