Durant l’exécution du projet de construction d’un hôpital à Kédougou, le ministère de la Santé aurait promis de faire des recrutements de sages-femmes et d’infirmiers au niveau local. La structure a été livrée et inaugurée le 31 mai dernier par le chef de l’Etat Macky Sall. Mais à leur « grande surprise », et alors qu’ils nourrissaient un espoir de faire partir de la nouvelle équipe du tout nouvel établissement public de santé de niveau 2, ces agents de santé qui ont servi dans la zone « pendant plus de 10 ans sans aucune motivation », auraient appris que l’autorité avait plutôt misé sur d’autres agents. Un acte pour lequel l’antenne de Kédougou de l’association nationale des sages-femmes trouve inadmissible. Sa présidente, Daba Cissokho, s’en offusque et rappelle que ses collègues ont aujourd’hui besoin de plus de motivation pour pouvoir rester dans la zone. Pour cette sage-femme d’Etat, c’est « en leur donnant des postes de responsabilité, et en les recrutant dans la Fonction publique qu’on arrivera à les maintenir sur place. D’ailleurs, ils demandent à être reçus par le ministre de la santé pour pouvoir discuter de leur situation.
Maïmounatou (Infomed Magazine)