Le directeur de l’hôpital de Matam accuse le chef du service de la gynécologie et obstétrique d’avoir terni l’image de l’hôpital dans un texte publié sur facebook lors de la tournée économique du chef de l’Etat Macky Sall à Matam. Dr Aladji Arona Ndiaye a aussi signifié à Dr Mamadou Demba Ndour qu’il n’a pas respecté les principes de fonctionnement du Conseil d’administration de cet établissement de santé. D’où une sanction disciplinaire qui sera introduit dans son dossier personnel. Le mis en cause minimise. Dr Ndour parle d’un prétexte pour le museler pour avoir donné un avis contraire sur l’octroi d’une indemnité de logement au directeur.
Le directeur de l’hôpital régional de Matam, Dr Aladji Arona Ndiaye, a donné un « avertissement » au Dr Mamadou Demba Ndour, chef du service de la gynécologie et obstétrique de l’hôpital régional de Matam à qui on avait demandé de s’expliquer sur des faits. Une forme de « sanction disciplinaire » à l’endroit de ce médecin qui sera même introduit dans son dossier personnel. C’est pour que le concerné fasse le nécessaire pour un redressement rapide et durable. Sinon il pourrait être passif d’une sanction plus grave. Ce, à l’occasion de toute nouvelle faute » ou « si les faits » qui lui sont reprochés « se renouvellent ».
A l’origine de cet « avis », un texte qu’il a publié sur facebook lors de la visite du chef de l’Etat Macky Sall dans le nord du pays, à Matam. Et qui, de l’interprétation de son directeur, serait une publication pour « attaquer directement une institution, notamment le centre hospitalier régional de Matam », et pour avoir procédé à une « transcription d’une délibération d’une réunion du Conseil d’administration tenue le 23 février 2021 ». Une réunion dont il a été aussi administrateur.
Encore que, et tant qu’administrateur du Conseil d’administration et employé à l’hôpital régional de Matam, le directeur a tenu à lui rappeler le « droit de réserve » qu’il aurait violé.
Un manquement qui constitue pour le directeur de cet établissement public de santé de niveau 2 une « violation flagrante du secret des délibérations » auquel il est soumis en tant que membre du conseil d’administration.
Ce n’est pas le seul motif avancé par son supérieur. Son chef lui reproche, dans un courrier, que les propos avancés dans sa publication auraient « terni l’image de l’établissement » pour les avoir « exposés d’une manière négative ».
Face à ces faits qualifiés de manquements à la discipline de l’entreprise hospitalière, le patron de l’hôpital de Matam n’a pas apprécié ce comportement de Dr Ndour qui, pour lui, entrave le bon fonctionnement de l’Etablissement.
Dr Ndour minimise sa punition. « Je vous informe que votre sanction est nulle, et de nul effet. Le citoyen Mamadou Demba Ndour continuera à jouir de ses droits constitutionnels », a-t-il donné comme réponse à son chef à qui il invite, dans son retour de courrier, à « aller jusqu’au bout de sa logique ». Pour ce dernier, le directeur de l’hôpital de Matam a adressé un courrier au chef du service de la gynécologie de l’hôpital et non au « citoyen sénégalais » qui a écrit ce texte sur le média social, facebook.
Dans le texte en question, Dr Mamadou Ndour, avant de développer sa pensée, a tenu à préciser que « ce n’est pas le chef du service de la gynécologie obstétrique de l’Eps 2 de Matam ni le président de la commission médiale du même EPS, encore moins le secrétaire général du syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal/ zone de Matam qui parle ». Que « c’est Mamadou Demba Ndour citoyen sénégalais, résidant dans le périmètre communal de Matam depuis 6 ans » qui interpelle le chef de l’Etat sur diverses questions concernant la région et sa population.
En outre, il a tenu à préciser que le prétexte c’est le post sur la venue du président de la République à Matam, mais qu’en réalité, « c’est un vieux projet qu’ils ont de me museler pour ma prise de position publique. Maintenant, ils ont profité de ce texte pour instrumentaliser le directeur avec qui j’ai un contentieux suite à une réunion du conseil d’administration au cours de laquelle il demandait une indemnité de logement. Et moi, j’étais d’avis contraire parce que les directeurs d’hôpitaux n’ont pas droit à une indemnité de logement. Ils ont juste un appui au logement que leur décerne le Conseil d’administration ».
Dr Ndour de poursuivre : « quand je me suis opposé, il a boudé la réunion. Après ils sont fait signer au PCA (président de conseil d’administration) une fausse délibération avec son chef de service administratif. Ce sont eux qui tiennent le secrétariat de séance. Ils ont brandi ce faux document de délibération et sont venus semer la zizanie à l’hôpital. Ils sont venus avec un huissier de justice en camion pour occuper de force les logements du médecin affecté ».
Joint au téléphone pour plus de précisions par rapport à cette affaire, le directeur dudit établissement, Dr Aladji Arona Ndiaye, dit n’avoir « aucun problème » avec Dr Mamadou Demba Ndour. « C’est un agent de l’hôpital. Je suis le directeur, il travaille en tant que chef de service. Il n’y a aucun souci », a-t-il rétorqué. Pourquoi donc un avertissement qui constituerait une sanction disciplinaire à son encontre? A cette question, Dr Ndiaye affirme que « l’avertissement, c’est dans le déroulement normal des activités d’une entreprise après une demande d’explication. C’est comme le fonctionnement de toute organisation, de toute entreprise régie par des textes et des lois », a-t-il expliqué court avant de nous renvoyer vers le concerné pour plus de détails sur cette affaire qui fait du bruit autour.
Maïmounatou (Infomed Magazine)
Salam Mr le Dr Demba Ndour félicitations damala guuss 7TV ak Maimouna vous êtes un vrai sérére thi deugue rek kou dégue sa ay kadou sakh khamni deugue gay wakh ak sincérité machalla yalla na yalla defala diam si berke seydina mouhamad sws BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO BRAVO diaralgama nieuw ba Matam wala ga bolé ma ak ko wolo Dakar gynécologue la beugue bou wor bo wolou Dakar merci beaucoup docteur