Le ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) a expérimenté sa première Commission nationale de mutation, à travers la plateforme de management intégré des ressources humaines en santé et action sociale (MIRSAS), a déclaré, lundi, le secrétaire général dudit ministère, Serigne Mbaye.Il a précisé que la finalité de cette plateforme est de contribuer à la digitalisation des services dédiés aux usagers tout en assurant une distribution équitable et démocratique du personnel.“Nous savons qu’au niveau également des ressources, du management des ressources, notamment de celle qui est la plus importante, la ressource humaine, il est important d’avoir de la performance”, a-t-il dit.Atteindre la performance implique selon lui la transparence, la maîtrise, la rationalisation, l’économie de temps et de ressources, a-t-il affirmé, à l’occasion d’un atelier de lancement des travaux de la Commission nationale de mutation du MSAS.
Selon lui, dans l’ensemble de l’administration, la digitalisation est devenue désormais “une action centrale”. “C’est l’ensemble de ces motivations qui font que, véritablement, aller vers la digitalisation devient un impératif”, a-t-il expliqué.Il a rappelé que le ministère de la Santé et de l’Action sociale “a toujours consenti des efforts pour maîtriser la gestion du personnel, élément clé de son succès”. Et d’insister : “Il nous faut à chaque fois doter nos structures de personnels, doter nos structures de personnels qualifiés, mais également veiller à la gestion correcte de ces personnels”.
Il précise qu’il incombe à la Commission nationale de mutation du MSAS d’assurer au personnel une mobilité, des choix de carrière et une progression dans le cadre du travail.“Nous cherchons à transformer, nous cherchons à aller encore de l’avant, à maîtriser notre personnel, à assurer une bonne gestion de la mutation, à en assurer la transparence, pour faire des mouvements de personnel apaisés, pour faire des mouvements de personnel équitables et justes, pour permettre également d’aller vite, d’aller bien et d’aller mieux”, a-t-il indiqué.Ahmadou Ba, représentant du projet “Investir dans la santé” de l’USAID, l’Agence des États-Unis pour le développement international, pense que “cet outil va permettre la gestion transparente des agents du ministère de la Santé et de l’Action sociale”.
Il assure qu’il garantit à chaque citoyen, où qu’il se trouve, de bénéficier des soins de santé auxquels il aspire, preuve qu’il s’agit d’un système de santé “plus juste et plus résilient”.Le ministère de la Santé s’est appuyé sur l’expérience du management intégré des ressources axé sur une dotation rationnelle (Mirador) développée par le ministère de l’Éducation nationale.“[…] tout le monde connaît le mirador des enseignants, c’est célèbre. Ils ont été pilotes, ils ont été pionniers et nous nous sommes rapprochés d’eux”, a-t-il signalé.
avec Aps