Comment sont réparties les cancers de la femme dans le monde et quelles en sont les causes?
Si on considère les organes atteints (sein, utérus, ovaire), la répartition n’est pas la même et dépend de nombreux facteurs.
Si on considère un même cancer (par exemple le sein). Le cancer n’est pas le même d’une femme à une autre. On peut même parler de plusieurs cancers du sein au lieu d’un cancer du sein.
Le cancer du sein est plus fréquent chez les caucasiennes (blanches) que chez les africaines. Les raisons sont génétiques. Au USA une femme sur 12 fera un cancer du sein !
Pourtant ces cancers sont considérés comme sporadiques sans notion héréditaire particulière ou encore formellement identifiée.
A coté on retrouve des cancers liés à des gènes spécifiques (gènes BRCA 1 et BRCA 2). Lorsque ces gènes sont mutés on retrouve en général la notion de cancer chez la mère et la grande mère et chez d’autres membres de la famille. Ce qui laisse une place à la prévention !
Le cancer du sein est considéré généralement comme hormono-dépendant c’est à dire fortement influencé dans sa survenue et dans son évolution par les hormones de la femme.
Sa survenue est fortement liée à une exposition aux œstrogènes. Durant le cycle menstruel de la femme la première phase est une phase de production d’œstrogènes et la deuxième une phase de production de progestérone.
Pendant la grossesse, la production de progestérone est très importante et plus importante que celle des œstrogènes. Ce qui met l’organisme de la femme donc le sein dans un état de protection par rapport aux œstrogènes.
Donc plus on fait des enfants et plus tôt on les fait plus on est protégé du cancer du sein.
Sur la durée d’une vie plus on allaite plus on est protégé du cancer du sein. Mais !
Mais, pendant la grossesse et l’allaitement, le sein est exposé à de nombreuses perturbations liées à la nécessité pour les cellules qui fabriquent le lait de se développer rapidement et d’être prêtes pour leur fonction. Ces perturbations exposent au cancer du sein.
En résumé plus on fait des enfants plus on est protégé mais à chaque fois qu’on fait un enfant on est en sur-risque…La balance des risques plaide positivement en faveur du nombre de grossesse et du cumul des durées d’allaitement.
D’autres causes moins importantes sont identifiées telles que l’alcool, le traitement substitutif de la ménopause etc…
Pr Sidy Ka, cancérologue
Texte publié sur sa page Facebook le 7 mars 2019
Au delà de la biologie, tout médecin doit toujours garder à l’esprit qu’il gère un humain qui est à la fois corps et âme ; et ceci lui impose une approche holistique (globalisante) donnant sa véritable place à la spiritualité qui est indéniablement au coeur de l’humain et qui conditionne donc toute notre existence, et en particulier, notre aptitude à surmonter les épreuves (agressions physiques ou psychologiques) …
« Nous sommes notre meilleur anti-cancer » a dit le cancérologue David KHAYAT ! Et actuellement, avec les découvertes très encourageantes sur l’immunothérapie, il est quasi établi que le cancer, c’est avant tout une affaire d’immunité et donc de terrain fragilisé. Et malheureusement, les réactions négatives suscitées par l’annonce d’un cancer, la hantise de la chimiothérapie (toxicité) et les coûts de la prise en charge quasi inaccessibles pour l’immense majorité des patients sont autant dévastateurs que le cancer lui-même. Il faut donc véritablement changer de paradigme pour vaincre le cancer ; et comme le dit l’éminent cancérologue français, le professeur David Khayat, nous ne devons plus avoir peur du cancer, car « nous sommes notre meilleur anti-cancer » ; oui, en gérant efficacement le stress et nos émotions négatives, nous prévenons efficacement le cancer ; et une fois installé, son évolution et son pronostic en seront positivement influencés. Et c’est dire toute l’importance d’une ´´psychothérapie à visée immunothérapique‘´ ; oui, la modulation des réponses immunitaires par les événements psycho-affectifs a été scientifiquement démontrée. Ainsi, dans cette révolution en cours, les psycho-oncologues devraient jouer un rôle décisif, avec la collaboration des aumôniers médicaux, quand on sait le rôle primordial de la spiritualité dans la gestion du stress et de toutes les émotions négatives (deuil, divorce, frustrations, etc.). Et c’est dire que pour faciliter la tâche à son médecin, en appoint à sa prise en charge médicale, chaque malade doit se mobiliser au plan spirituel pour mettre toutes les chances de son côté. … »Nous sommes notre meilleur anti-cancer » a dit le cancérologue David KHAYAT https://youtu.be/FBBnX1aLNFM