L’équipe de chirurgie pédiatrique de l’Hôpital Principal de Dakar a récemment introduit une nouvelle approche thérapeutique pour la prise en charge de la constipation idiopathique par hypertonie sphinctérienne et de l’incontinence fécale secondaire à une chirurgie de la maladie de Hirschsprung, indique Dr Madwas Mboup dans un post sur LinkedIn.
Cette avancée repose sur l’injection intra-sphinctérienne de toxine botulique au niveau du sphincter anal strié, une technique qui offre des perspectives encourageantes pour les jeunes patients souffrant de ces troubles fonctionnels anorectaux.L’intervention est réalisée sous guidage neurophysiologique grâce à l’utilisation d’un neurostimulateur STIMPOD, permettant un repérage précis du sphincter anal. Cette technologie optimise le site d’injection et améliore ainsi l’efficacité du traitement, selon lui.
L’efficacité de cette approche a été largement documentée dans la littérature médicale, notamment en France, où la première expérience clinique a été rapportée par l’équipe du CHU La Timone à Marseille.Malgré son potentiel thérapeutique avéré, l’accès à ce traitement demeure limité au Sénégal en raison du coût élevé et de la disponibilité restreinte de la toxine botulique, un produit d’importation. Au-delà de son usage esthétique largement médiatisé, le Botox prouve une fois de plus son utilité médicale, offrant à ces enfants non seulement un soulagement, mais aussi une amélioration significative de leur qualité de vie.
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