Deux nouveaux genres bactériens découverts par l’équipe de Didier Raoult portent désormais le nom du Pr Souleymane Mboup. Il s’agit du Mboupella Massilenssis et du Pseudomboupella.
L’équipe du professeur Didier Raoult de l’IHU de Marseille honore le Pr Souleymane Mboup, président de l’Iressef et co-découvreur du VIH 2 en 1985.
En effet, de nouveaux genres bactériens sont baptisé du nom du professeur Souleymane Mboup. Il s’agit de Mboupella massiliensis et Pseudomboupella. Une manière pour Didier Raoult et son équipe de rendre hommage au professeur Souleymane pour le rôle joué sur l’avancée de la microbiologie en Afrique.
A l’IHU Méditerranée infection, l’attribution d’un nom bactérien n’est pas donnée à n’importe qui, mais vu la personnalité du Professeur Souleymane Mboup avec ce qu’il représente pour les jeunes chercheurs sénégalais et africains, cette consécration restera dans les annales de la recherche scientifique selon le Dr Sokhna Ndongo, à la tête de la découverte.
S’agissant des bactéries en question ; le tractus gastro-intestinal humain est un écosystème dans lequel vit une communauté microbienne complexe et dynamique. La plupart de cette communauté microbienne est représentée par les bactéries qui jouent un rôle crucial dans l’équilibre physiologique avec des répercussions importantes dans l’immunité, divers processus métaboliques et la santé de l’hôte.
De plus en plus, les scientifiques se tournent vers le microbiote pour comprendre et /ou pour expliquer l’origine de diverses pathologies métaboliques ou inflammatoires humaines. Ainsi le nombre d’études réaffirmant son implication dans diverses maladies inflammatoires et métaboliques ne cessent d’augmenter.
Ce qui fait que la composition du microbiote intestinal, ses relations avec le métabolisme et les maladies sont devenues un enjeu majeur pour la recherche scientifique dans le monde et en Afrique en particulier où ses pathologies constituent un véritable problème de santé publique.
Source: IRESSEF