Le professeur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann de Dakar, a évoqué la nécessité d’une troisième dose de vaccin anti-Covid-19.
« En principe, dans la mesure où les anticorps anti-covid post vaccinaux diminuent avec le temps, tôt ou tard, une troisième dose sera nécessaire. Mais, il n’y pas suffisamment de recul pour savoir à quel moment cette troisième dose devrait être administrée à la population général de manière absolue », a dit le Pr Seydi dans une interview avec L’Observateur.
Le spécialiste ajoute : « Disons d’emblée que le débat sur la généralisation ne doit pas être à l’ordre du jour, pour l’instant au Sénégal. Je dis bien pour l’instant ».
Pour argumenter cette généralisation d’une troisième dose, le chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann de Dakar a évoqué une étude selon laquelle il existe « une perte de l’efficacité de 6% environ tous les 4 mois après l’administration de la deuxième dose de vaccin Pfizer comparée à ceux qui ne l’ont pas reçu ».
En cela, le Pr. Seydi estime qu’il est important pour le Sénégal et les pays africains que « la priorité reste l’augmentation de la couverture vaccinale et non l’administration de la troisième dose ».