Amadou Chérif Macina.
Un nom qui se confond avec sollicitude, sincérité et chaleur dans les relations humaines. Il ne laissait indifférent.
Tivaouane, AMET, l’Université Cheikh Anta Diop…
La médecine nous a fait connaître l’un, l’autre; les relations fraternelles par l’entremise de mon consin utérin Massogui Cissé et de notre terroir Tivaouane, ont renforcé ces liens qui durent depuis 18 ans.
Un mentor…
Fins de vacances universitaires de 2003: Macina m’aperçois sur l’une des grands boulevards de Tivaouane et m’interpelle en m’apostrophant de son inséparable élan chaleureux : tu es donc de Tivaouane ? Si Je l’avais su plus tôt je t’aurais amené depuis longtemps au centre de santé pour que tu aides pendant les vacances.
Ce que tu feras en me présentant au Médecin chef.
Tu me pris affectueusement sous ton aile malgré qu’ayant qu’une année académique universitaire de plus que moi; tu me conseillais, m’accompagnais de paroles sages, contrastant avec ton jeune âge, et de tes avis tranchants, directs sans fioriture: c’était ton caractère, direct et véridique, la maladie et aujourd’hui la mort n’auront eu raison de ton tempérament à la fois trempé et affectueux pour ceux qui ont eu la chance de te connaître.
Année académique après année, nos entretiens au début de chacune d’elles, s’eternisaient.
Je quittais mon quartier et marchais jusqu’au tien où pendant des heures, tu m’entretenais des embûches qu’il fallait éviter, des astuces à connaître, des matières à privilégier sans oublier de me remettre tes notes de cours de l’année que tu venais fraîchement de valider.
Jamais le moral en berne, c’était ton leitmotiv. De tes mots réconfortants, nous trouvions toujours un nouvel élan pour aller de l’avant et ne pas baisser les bras.
Stoïque et combattant…
Ne pas baisser les bras, tu as adopté cette posture ta vie durant et jusqu’àu bout…de ta mort. Tes convictions sont restées préservées, ta bonhommie ne te quittant malgré la longue maladie.
À Firdawsi mon frère repose toi enfin…
Mes condoléances attristées à ta famille, ton épouse, ton tout-petit garçon, à tes frères, tes sœurs, à toutes tes connaissances. Particulièrement à quelqu’un qui aura tout partagé avec toi, un autre frère et ami Dr Mouhamadou Ba dit Kaw. Mon frère je ne puis mesurer aujourd’hui la tristesse et le chagrin qui doivent t’habiter, reçois mes sincères condoléances.
À également mon grand frère, mon cousin qui a partagé avec le grand frère à Amadou Chérif les bancs du lycée et qui nous a présenté, Massogui Cisse. Le sort fera que c’est lui qui devra m’annoncer la triste nouvelle de ta disparition Amadou Chérif.
A Dieu nous sommes, à Dieu nous retournons.
Allahouma igh’firh warham Dr Amadou Chérif Macina.
Ton petit frère qui t’oubliera jamais,
Dr Serigne Mbacké Cissé.
Nécrologie: les médecins perdent un des leurs
Laissez un commentaire