Le Ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie khemesse Ngom Ndiaye, a procédé, le jeudi 22 février, à la pose de la premièrepierre du centre de santé de Ndiassane. La structure sanitaire sera bâtie sur une superficie de 2 hectares pour un coût de plus de 1,8milliard de FCfa. Elle aura une capacité d’accueil de 48 lits et sera livrée dans 20 mois.
Ndiassane, dans le département de Tivaouane (région de Thiès), aura bientôt un centre de santé. Le Ministre de la Santé et de l’Actionsociale, Dr Marie KhémesseNgom Ndiaye, a procédé, hier, à la cérémonie officielle de pose de la première pierre de la futurestructure sanitaire. C’était enprésence du khalife général des khadres, Cheikh Sidy Bou Sidy Makhtar Kounta et de plusieurspersonnalités.
Selon Mme Ndiaye, l’objectifest de rapprocher l’offre de soins en tenant compte des orientations du Plan stratégique national de développement sanitaireet social. Lequel, d’après elle, met l’accent sur les constructions,l’équipement et le personnel de qualité. «Le futur centre de santé, dont les travaux sont prévus pour 20 mois, vient ainsi renforcer la carte sanitaire du département de Tivaouane qui dispose dun hôpital de niveau 2 (Mame Abdou Aziz Dabakh) et d’une structure sanitaire de niveau 3, le centre hospitalier,Seydi El hadji Malick Sy, enconstruction», a indiqué Marie Khèmesse Ngom Ndiaye.
Le futur centre de santé de la cité religieuse de Ndiassane, qui aura une capacité d’accueil de48 lits, vient densifier la carte sanitaire du Sénégal. La structure portera le nom du fondateur de la confrérie «khadria au Sénégal», Cheikhal Bounama Kounta. Elle abritera un bâtiment principal avec plusieurs services dont une maternité, une polyclinique, une radiologie, entre autres. «Le centre de santé Cheikhal Bounama Kounta va disposer aussi d’une unité de maintenance, d’une morgue, d’une buanderie, d’un local de déchets, d’une maison de vie etd’une zone d’extension», a listé le Ministre de la Santé et de l’Action sociale.
Dr Marie Khèmesse Ngom Ndiaye a profité de la cérémonie pour sensibiliser les populations sur les pathologies chroniques telles que le diabète,les cancers et les maladies liées à l’insuffisance rénale. Ces affections, a-t-elle souligné, sonten train de faire des ravagesdans le pays. C’est pourquoi, elle a invité les populations à suivre les conseils des spécialistes desanté. «Car, nous devons mettre l’accent sur la prévention plutôtque sur le curatif», a-t-elle insisté.
D’ailleurs, elle a informé les populations du démarrage de l’enquête nationale sur les maladies non transmissibles( Steps). Elle permettra d’évaluer leur niveau de prévalence. Mme Ndiaye a aussi invité les professionnels des médias à accompagner cette enquête.
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