Le collectif des admis professionnels de l’Ecole nationale de développement sanitaire (ENDSS), a exprimé sa colère contre sa tutelle. Ses membres, munis de pancartes et de brassards rouges, ont manifesté ce jour, pour réclamer leurs dus. Depuis leur reclassement, il semble y avoir un tiraillement entre le ministre de la Santé et celui de l’Enseignement supérieur.
Le Collectif des admis professionnels de l’ENDSS condamne, dans une déclaration de presse, « des séquences d’intimidations et de menaces ». En effet, le décret 2023-347 du 21 février 2023 portant rattachement de l’ENDSS à l’UCAD a rompu le cordon qui avait mis l’ENDSS sous la tutelle du MSAS.
« Jusque-là ce dernier n’arrive toujours pas à digérer cette rupture et ne cesse d’user de toutes les possibilités pour mettre mal à l’aise les étudiants professionnels », peut-on lire dans le document.
Selon le collectif, « depuis la proclamation des résultats d’admission au concours professionnel des premières promotions de masters (suite au communiqué n° 0093- ENDSS/MESRI en date du 6 janvier 2023), le MSAS a déclenché des séquences d’intimidations et de menaces à l’endroit des professionnels lauréats ».
La DRH du MSAS a évoqué une disposition de mise en position de stage pour ceux qui n’ont pas fait quatre ans dans la fonction publique et leur somme de regagner leurs postes respectifs. Ce qui est contraire aux recommandations de l’article 5 dudit décret, rapporte la déclaration de presse.
« Au même moment et paradoxalement, la DRH du MSAS continue de lancer des appels à candidature pour le recrutement d’agents, par sélection et non pas par concours, pour des formations en master au niveau de l’UCAD et de l’UGB (toutes coiffées par le MESRI), sans exiger ni d’autorisation de mise en position de stage, ni des contraintes de quatre années de service dans la fonction publique (cette sélection prend tout, contractuels, fonctionnaires avec comme seule exigence trois années d’expérience) pour résumer tout simplement par dérogation », indique le document.
Ils appellent l’opinion nationale et internationale en témoin et les porteurs de voix, les organisations syndicales de tout bord dont leur mission fondamentale est la défense des intérêts matériels et moraux des travailleurs et les autorités compétentes à « user de tout pouvoir à leur disposition afin d’amener le MSAS à la raison ne serait-ce que par principe d’équité de traitement entre les agents sous sa responsabilité »
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