Pour une meilleure riposte à la Covid-19, les autorités sanitaires renforcent leur pédagogie avec un programme de « stratégies avancées ». Elles ont procédé à la mise en place de sites de vaccination au niveau de quatre points à Dakar : à la Place de l’Obélisque, à la Place du Souvenir africain, au Monument de la Renaissance africaine et au Stade Léopold Sédar Senghor. L’objectif est de faciliter aux populations l’accès au vaccin et surtout de diminuer le temps d’attente dans les structures sanitaires.
Le Sénégal a encore réceptionné plus de 300 000 doses de vaccin ‘’Johnson and Johnson’’ et plus de 100 000 doses de Sinopharm ; ce qui fait plus de 400 000 doses réceptionnées à l’intervalle d’une semaine. Des livraisons qui ont permis d’accélérer l’opération de vaccination notamment à Dakar où les autorités sanitaires ont implanté des sites de vaccination en dehors des structures sanitaires.
L’initiative a démarré avec quatre points de vaccination à la place de la Nation, à la place du Souvenir, au monument de la Renaissance africaine et au stade Léopold Sédar Senghor. L’objectif, d’après les explications du médecin-chef de la région de Dakar, Dr Ndèye Maguette Ndiaye, c’est d’abord de faciliter l’accès à la vaccination. C’est aussi, dit-elle, de pouvoir permettre aux populations, « en un temps record », de diminuer un peu le temps d’attente par rapport à la vaccination.
Ce projet de « prestations élargies » fait suite aux « 72 heures d’intensification de la sensibilisation dans Dakar ». Des opérations de sensibilisation au cours desquelles des acteurs avaient souhaité que l’on renforce la région médicale de Dakar en doses pour faciliter l’accès au vaccin. « Pour accélérer les opérations de vaccination, le ministre de la Santé nous a ordonné d’implanter différents points de vaccination délocalisés par rapport aux districts sanitaires et centres de santé » a indiqué le gouverneur de Dakar.
Ce sont en effet des points de « prestations avancées » afin de permettre à la population d’être dotée de vaccin et de se le faire administrer dans des conditions optimales. Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la santé et de l’action sociale, encourage l’initiative qui, d’ailleurs, va être élargie dans le pays. « Ce sont des points qui nous permettent de nous rapprocher des populations en plus des centres de santé qui se trouvent au niveau des districts. Je suis persuadé que cette expérience de Dakar va faire tache d’huile particulièrement à Thiès ».
Selon Al Hassane Sall, aujourd’hui et avec cette progression rapide de la maladie, il n’y a autre remède que de se faire vacciner.
Le ministre de la Santé et de l’Action sociale rappelle que l’architecture de la riposte est correcte et qu’au niveau central, il y a la dimension stratégique de contrôle et de suivi. D’après M. Sarr, le dispositif opérationnel dans la mise en œuvre pour avoir des résultats est porté par les gouverneurs. Il lui parait « important de revenir toujours sur la multisectorialité de cette riposte ».
D’ailleurs, le ministre et ses collaborateurs entendent procéder à un maillage national. « Nous tenons à ce que cela s’accélère au niveau du pays pour augmenter la protection des sénégalais » a-t-il dit.
Maïmounatou (Infomed Magazine)