L’ Institut Universitaire Professionnel en Santé condamne « les propos diffamatoires sur les réseaux sociaux insinuant que l’IUP-SANTE a commis des exactions à l’encontre des étudiants des promotions sortantes 2019-2020 et 2020-2021 », indique un communiqué parvenu à Infomed Magazine.
En effet, de samedi 17 février 2024, la direction générale de l’institut a été surpris par les messages de discrimination sur les réseaux sociaux à l’encontre des étudiants de l’établissement. L’école n’a pas tardé à réagir pour clarifier la situation. « Rien de ce qui est insinué n’est fondé. Si tel est le cas, les dénonciateurs devraient systématiquement porter plainte », rapporte le communiqué.
Selon le document, Il s’agit certainement « de personnes malintentionnées, animées de la volonté de nuire à la réputation de l’IUP-SANTE qui, de par sa culture de la qualité et son leadership au niveau national et régional, suscite des envies ».
Le communiqué rappelle qu’ en référence au décret n°2018-1430 modifiant et complétant le décret n°77-887 du 12 octobre 1977 portant statut particulier du cadre des fonctionnaires de la santé publique et de l’action sociale, les diplômes d’infirmier et de sage-femme actuellement reconnus par le ministère de la fonction publique sont les diplômes d’état de l’École Nationale de Développement Sanitaire et Social (ENDSS) obtenus trois années d’études après le baccalauréat ou tout autre diplôme de la spécialité admis en équivalence.
Ainsi, pour lever toute équivoque, l’IUP-SANTE porte à la connaissance des étudiants et du grand public, qu’il a pris l’option du strict respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur. « Par conséquent, aucun de ses étudiants des promotions sortantes 2019-2020 et 2020-2021, qui avaient pris part aux examens de certification organisés par le Ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS), avant le rattachement de l’École Nationale de Développement Sanitaire et Social (ENDSS) à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), n’est en droit de recevoir un diplôme de licence », lit-on dans le document.
Ainsi, contrairement aux étudiants des promotions sortantes 2019-2020 et 2020-2021, ceux de la promotion sortante 2021-2022 n’ont pas été présentés à l’examen de certification. « Pour ces derniers, les attestations de diplôme de licence sont disponibles et prochainement, ils recevront leurs diplômes signés par le Directeur général de l’Enseignement supérieur comme prévu par les dispositions de l’article 22 du décret n°2018-850 portant statut des établissements privés d’enseignement supérieur », informe le communiqué.
Le document signale également que la quasi-totalité de ses étudiants des promotions sortantes 2019-2020 et 2020-2021 sont des bacheliers qui y furent orientés par l’état, dans le cadre du programme de placement et de formation dans les établissements privés d’enseignement supérieur. Il s’agit de 89 étudiants pour la promotion sortante 2019-2020 et 123 étudiants pour la promotion sortante 2020-2021.L’institut signale à toute fin utile que, pour les promotions sortantes 2019-2020 et 2020-2021, seules les attestations délivrées par le MSAS restent valables jusqu’à preuve du contraire.
Selon le communiqué, l’IUP-SANTE s’est toujours strictement conformé aux prescriptions réglementaires applicables tant au plan de sa création que de son fonctionnement, il n’en subit pas moins toutes sortes de blocages et de barrières administratives non fondées au regard de ladite réglementation.
« C’est la raison pour laquelle l’IUP-SANTE refuse catégoriquement de participer à une certification illégalement organisée pour des établissements de formation illégaux. Devant cette confusion qui sévit dans la formation, la délivrance des diplômes et le recrutement des infirmiers et sages-femmes au Sénégal, l’IUP-SANTE prend toute sa responsabilité et demande à l’État du Sénégal d’en faire de même ».