Mon avis sur cette décision sera basé sur un vécu personnel.
On est en mai 2016, je suis étudiant en master 1 de pharmacie, mon grand-père paternel (Rta) est interné en urgence dans une clinique de la place. Le médecin après un premier contact me remet une ordonnance que je devais rapidement payer dans une officine située hors du périmètre de la pharmacie. Environ 20mn après je reviens avec le sachet de médicament rempli mais à peine je le touche pour vérifier s’il réagit je vois qu’il est parti…
C’est pour dire que cette décision n’est pas si mal dans la forme car on est dans une période d’incertitudes. Seulement dans le fond il faut que cet approvisionnement se fasse dans les normes. Comment ?
Avec l’avènement du système LMD à la faculté de médecine depuis 2011 il a été rajouté en Master 1 de pharmacie des enseignements en Pharmacie Clinique. Il s’agit d’une discipline qui est né il y’a quelques années et qui milite pour une prise en charge inclusive des patients dans les unités de soins c’est à dire que cette branche est une porte ouverte qui donne l’occasion au pharmacien, le maître du médicament, la possibilité d’orienter le traitement du médecin vers un plus grand bénéfice pour le patient en discutant sur une approche thérapeutique plus efficace selon le type de patient et en fonction de ses antécédents.
À l’heure où l’on parle d’insertion de jeunes et autres, pourquoi le département de pharmacie ne devrait pas être en collaboration avec les autorités, ouvrir un master d’excellence dans ce domaine avec une admission à ce master sur concours ou par sélection. Par exemple les 10 meilleurs étudiants en master 2 (5eme année de pharmacie) option officine et pharmacie hospitalière seront pris pour une formation de 2 ans en qualité de pharmaciens cliniciens. Cela aboutirait à une branche de pharmaciens qui pourront se charger de surveiller l’utilisation de ces médicaments dans ces cliniques et autres structures de santé pour continuer à assurer un bon usage du médicament.
Cela aboutira à terme à une prise en charge des patients pour un système sanitaire plus résilient.
Apprenons à collaborer en unissant nos forces. Mettons nos fiertés de médecins pharmaciens dentistes de côté et travaillons de concert pour le bénéfice du PATIENT.
Dr Mansour Ba