Plus d’une centaine d’experts participent à la troisième réunion annuelle du consortium Europe-Afrique sur la médecine personnalisée, ouverte mercredi à Dakar, avec l’objectif de “faire le point” sur cette discipline, encore appelée médecine du futur.La médecine personnalisée regroupe “toutes les mesures diagnostiques, préventives et thérapeutiques optimisées en fonction de la pathologie présentée et des spécificités du patient”.L’objectif de cet atelier prévu pour deux jours est de “faire le point sur les avancées de la médecine personnalisée en général, et de faire le point également sur les possibilités de partenariat entre l’Europe et l’Afrique mais surtout entre Africains”, a déclaré le professeur Souleymane Mboup.Le fondateur de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF) s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la 3e réunion annuelle du Consortium Europe-Afrique sur la médecine personnalisée.“La rencontre représente une opportunité unique de mettre en lumière les efforts collaboratifs entre l’Europe et l’Afrique dans le domaine de la médecine personnalisée, un secteur clé pour le futur de la santé globale”, a-t-il expliqué.
Selon le microbiologiste sénégalais, cette réunion est aussi l’occasion de discuter des “conclusions du projet, des stratégies de mise en œuvre et des perspectives d’avenir pour renforcer la coopération internationale dans ce domaine”.Il a appelé les Africains à “se mettre ensemble pour avancer dans la médecine personnalisée”.Le docteur Jean-Luc Sanne, ancien agent de la direction générale de la recherche et de l’innovation à la Commission européenne, estime que la coopération est fondamentale dans le développement du système sanitaire.“Il me semble que quand on veut développer un système de santé ou améliorer un système de santé, on est obligé de prendre en compte cette médecine personnalisée”, croit-il.Il préconise le développement de la coopération avec le continent africain,
“si on veut mieux comprendre les maladies et les traiter, mais aussi si on veut développer des médicaments qui soient plus efficaces en prenant en compte la diversité des populations”.L’Afrique est le continent présentant “la plus grande diversité génétique”, a-t-il soutenu, en insistant sur l’importance d’avoir “des coopérations” en vue d’arriver à une santé globale.
infomed.sn avec APS