L’Agence sénégalaise de la réglementation pharmaceutique (ARP) a corsé les sanctions liées à l’exercice illégal de la pharmacie, a annoncé mardi, à Fatick (centre), le directeur de l’homologation et de la sérialisation des médicaments et autres produits de santé dans ladite agence, le Professeur Youssou Ndao.
« Le trafic des faux médicaments est un crime mondial parce qu’il a des retombées économiques. Et, en mettant en place l’ARP, nous avons corsé les sanctions liées à l’exercice illégal de la pharmacie », a-t-il dit à l’ouverture d’un atelier sur le rôle et les missions de l’Agence sénégalaise de la réglementation pharmaceutique (ARP).
Cette rencontre tenue au centre de santé de Fatick a réuni des prestataires de santé tels que les « Bajenu Gox » et les relais communautaires, ainsi que des pharmaciens du public et du privé.
» A l’époque, nous avions des sanctions qui n’étaient pas dissuasives », a indiqué Pr Youssou Ndao, déplorant les peines de six mois de prison, assortie d’une amende de 140.000 francs CFA pour délit d’exercice illégal de la pharmacie.
Maintenant, a-t-il poursuivi, les peines à travers la ratification de la convention ont été rendus plus corsées. « Il part de 5 voire 50 millions francs CFA d’amende et peuvent aller jusqu’à 500 millions FCFA », selon lui.
Pr Ndao a annoncé la mise en place prochaine des antennes régionales de l’ARP qui seront proches de la population. « Elles vont exercer des fonctions comme la surveillance et le contrôle du marché en faisant de temps à temps des prélèvements de médicaments sur le terrain et essayer de voir la qualité de ces produits », a-t-il ajouté.
Selon ce professeur de droit de déontologie pharmaceutique, cet élément pourrait contribuer à protéger les populations et accéder à des médicaments de qualité.
Infomed avec APS