Le séquençage du virus de la Covid-19 constitue une étape-clé pour lutter contre les variants et surtout pour la production de vaccins. Le CDC Afrique, l’ASLM et l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) au Sénégal en collaboration avec l’Oms et l’Organisation ouest-africaine pour la santé (OOAS) ont clôturé ce jeudi 4 novembre 2021 à Dakar un atelier de formation au bénéfice d’une quinzaine de biologistes africains.
Pour l’administrateur de l’IPD, le Dr Amadou Alpha Sall, le séquençage rapide du virus dès les premières heures de la pandémie a permis la production de vaccin en un temps record. Ce qui prouve, selon lui, largement le caractère capital de ce procédé qui permet aussi de mieux connaître et de mieux lutter contre les variants.
L’IPD et ses partenaires renseignent que plus de 12 000 mutations ont été accumulées par le virus depuis le début de la pandémie, avec l’émergence relativement récente de variants préoccupants (…) favorisant la propagation de la maladie.
« Face à cette variabilité génétique croissante, il est devenu crucial d’effectuer la surveillance génomique la plus complète », soulignent les organisateurs de l’atelier dans un communiqué publié à l’issue de l’atelier de formation.
Le but poursuivi par les formateurs est d’arriver à séquencer au moins 100 cas de COVID-19 dans chacun des 15 pays participants qui auront la capacité de séquencer, d’analyser et de partager indépendamment leurs propres échantillons de SARS-CoV-2.
Momar NIANG