Le Sénégal a réalisé d’importantes avancées dans le domaine de la chirurgie, mais il n’a pas encore intégré l’intelligence artificielle (IA) en raison de certains préalables non satisfaits.
Le Pr Babacar Diao, chef du département de chirurgie et de médecine chirurgicale à la faculté de médecine de l’UCAD, a souligné que l’utilisation de l’intelligence artificielle nécessite d’abord la collecte de données, et le pays n’a pas encore de data center pour le faire.
Selon le Pr Diao, certaines disciplines médicales, comme l’ophtalmologie, collaborent avec des écoles supérieures polytechniques pour explorer l’utilisation de l’IA. Il a également mentionné des initiatives timides, telles qu’un modèle de neuronavigation en collaboration avec un hôpital de Boston et un programme d’IA à l’hôpital militaire de Ouakam, axé sur la pathologie rénale et le cancer de la prostate, en collaboration avec des partenaires espagnols, canadiens et américains. Cependant, ces projets restent encore au stade de la recherche.
Le Pr Diao a souligné la nécessité de travailler avec des experts en génie informatique pour développer des programmes d’IA dans le domaine de la chirurgie. Bien que l’intelligence artificielle ne soit pas à l’ordre du jour des prochaines journées annuelles de la chirurgie au Sénégal, les discussions se concentreront sur la démarche qualité et la multidisciplinarité dans la pratique chirurgicale.
Infomed. sn avec senenews